Sur cette vue satellite d’Angoulins, j’ai indiqué le nom des quartiers et des lieux-dits. J’en dénombre 49. En gris, ceux des lieux situés en mer. J’espère n’avoir rien oublié !
De ces quartiers et lieux-dits terrestres, voici les rues, les chemins, impasses et autres allées qui les composent. J’en explique l’étymologie ou l’origine. Certains lieux restent une énigme, des recherches s’imposent. Cet article sera actualisé si besoin.
Pour faciliter la navigation, ce tableau, à l’image de la situation cardinale des lieux comme sur la carte, permet d’aller directement aux principaux quartiers recherchés.
Le Chay, la pointe du Chay, la Belette, la Barbette, la plage de la Platère (ou Platerre)
- Chay (fin de la rue du) : le Chay est le nom donné à la Pointe au nord-ouest d’Angoulins. Parfois écrit « Ché » sur les cartes anciennes. Du latin « cayum », petite île de sable et de coraux. Autrefois, il y avait un port au sud de la pointe, Chay peut donc désigner un quai. Certains y voient aussi une déformation de « chail », rocher en charentais. Cette rue se nommait « rue de Nany » dans les années 1960. Elle est due à une erreur survenue pendant le remembrement. Un conseil municipal de novembre 1966 décide d’interpeller le service du cadastre pour rectifier, ce qui sera fait au début des années 1970.
- Platère (chemin de la) : parfois écrit Platerre. Dérivé de platière, terrain plat au bas d’une hauteur, entre deux rivières (ici la mer), au milieu d’un marais. La Platère est LA plage d’Angoulins.
Marais Neuf, Marais des Terres, Marais du Chay, la Colonelle, ces marais sont situés entre la voie ferrée et la côte, au sud de la plage d’Aytré. La Colonelle était autrefois le débouché du port de La Connillière ou port de la Vinette (on y exportait du vin).
Les Chirats, au sud-est de la Pointe du Chay. Pointe des Chirats. D’après Jean Joguet, historien local des années 1950, chirat serait synonyme d’amas de rochers.
- Chay (une partie de la rue du), voir Le Chay.
Loiron, quartier du port.
- Chay (une partie de la rue du), voir Le Chay.
- Douane (fin de la route de la) : pour contrôler la production de sel, une maison des Douaniers y est construite bien avant la Révolution. Aujourd’hui, c’est un long pavillon rénové dont personne ne pourrait deviner sa longue histoire.
ℹ️ Lire aussi : le port du Loiron
Les Coudrans, le coudran est un genre de goudron.
- Chay (début de la rue du) : voir Le Chay.
- Combattants d’AFN (rue des) : en hommage aux combattants d’Afrique du Nord.
- Coudrans (impasse des) : en marine, le coudran est un genre de goudron. Y avait-il une fabrique de goudron dans le coin ? À étudier…
- Douane (début de la route de la) : voir plus haut.
- Pois Bons (rue des) : je me renseigne sur l’origine !
- Salines (fin de la rue des)
La Manon, ma fille se prénomme Manon, mais il n’y a aucun rapport !
- Atlantique (rue de l’) : cette rue a donné son nom à un hôtel à l’angle de la rue du Chay. C’est aujourd’hui une résidence.
- Chay (une partie de la rue du), voir Le Chay.
La Chaume, ce qui reste sur le champ, après la moisson. Éteule en charentais. Une grande ferme bordait le pont de la Chaume.
- Coquillages (rue des)
- Genêts (chemin des)
- Mer (rue de la)
Les Grandes Maisons / Le Pavé, quelques belles et grandes maisons dans ce quartier.
- Bel Air (rue) : toponyme fréquent dans le sud-ouest, désigne davantage une grande friche ou une lande ou un lieu désertique qu’une bouffée d’air frais, même si c’est le cas en bord de mer ! Ou un prince y a habité…
- De Gaulle (début de l’avenue du Général) : faut-il le présenter ? Né à Lille en 1890, mort en 1970 à Colombey-Les-Deux-Églises (52), militaire, résistant, écrivain et homme d’État, président de la République de 1959 à 1969.
- Marine (rue de la)
La Motte Grenet, quartier résidentiel en bord de mer.
- Motte Grenet (impasse et rue de la) : une motte désigne en général un remblai de terre où était construit un ouvrage de défense, ce qui était le cas ici (existence autrefois d’un fortin).
- Pertuis (impasse des) : chez nous, le pertuis est un passage entre une île et le continent, ce qui ne manque pas dans les parages !
- Sapinière (chemin de la) : du même nom que le château construit à cet endroit dont le terrain était planté de nombreux et beaux sapins. Il a hébergé une colonie de vacances.
- Rocher de la Menoise (résidence le) : la Menoise est le nom d’un rocher situé à 800 mètres au large de cette résidence privée.
ℹ️ Lire aussi : la Motte Grenet, la villa Oasis et les colonies de vacances
Saint-Jean-des-Sables, ancien hameau, partagé entre Angoulins et Châtelaillon, en bordure de plage, d’où son nom. Une chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste existait à cet endroit au XVIIIe siècle sur un îlot qui a aujourd’hui disparu.
- Champs (chemin des)
- De Gaulle (fin de l’avenue du Général) : voir Les Grandes Maisons.
- Saint-Jean (impasse)
Le Moulin (du pont de la Pierre), très ancien moulin visible sur une carte de 1758, aujourd’hui rénové et intégré dans une résidence.
- Toucharé (fin du chemin de), voir Toucharé.
Les Patarins, un patarin est un membre d’une secte de chrétiens hérétiques dualistes de l’Italie du Nord, au XIIᵉ/XIIIᵉ siècle, héritiers du manichéisme. Synonyme (injurieux) d’hérétique.
- Pont de la Pierre (route du), voir Les Russons.
La Montée sud et nord, quartier de l’ancienne usine à ciments, chaux et parpaings. À l’origine, La Monte.
- Four (allée du) : évoque les anciens fours à chaux des frères Guichard.
- Frères Jumeaux (rue des) : tout près de la rue du Four, les frères jumeaux sont André Guichard (1905-1972) et Louis (1905-1991), entrepreneurs, descendants des frères Guichard à l’origine de la création des fours à chaux.
- Lisiack (fin de l’avenue du Commandant et impasse) : voir Le Bourg.
- Louis Guichard (Espace) : à cet endroit, après les fours à chaux, Louis avait créé et dirigé un camping.
- Montée nord (allée de la) : à l’origine, ce quartier se nommait « La Monte », quartier près de la gare.
- Montée sud (allée de la) : idem ci-dessus. On ne peut pas affirmer que ça monte à cet endroit !
- Océan (Allée de l’)
- Saulniers (allée des) : le métier de celui qui exploite les marais salants.
- Tourelle (allée de la) : du nom du pavillon construit en 1850 par Elise Monlun sur un éperon rocheux situé au fond du parc du château (parc municipal).
ℹ️ Lire aussi : les fours à chaux
Toucharé, du nom d’une ferme construite au milieu du XIXᵉ siècle (en face du centre de santé).
- Mossé (rue des Frères) : grande famille dont les parents habitaient Angoulins depuis 1914. En 1943, cinq membres de cette famille sont déportés et exterminés à Auschwitz par les nazis. Leurs noms sont gravés sur le monument aux Morts.
- Toucharé (début du chemin de) : serait une contraction de « toutes charrettes », c’est-à-dire que ce grand chemin, qui reliait — avant la nationale — Angoulins à La Rochelle, était accessible à tout type de transport (explication familiale). Plus plausible, cette rue se nommait « chemin des Tourettes » sur le cadastre de 1811, du nom d’une ancienne seigneurie. Je pencherais pour une erreur de transcription de Tourettes devenu Toucharé.
ℹ️ Lire aussi : les seigneuries
ℹ️ Lire aussi : la famille Mossé
La Chapelle
- Brottier (rue du Père et square du Père) : prénommé Daniel, 1876-1936, missionnaire spiritain, aumônier militaire (Croix de Guerre), directeur de la fondation des « Orphelins apprentis d’Auteuil », béatifié par Jean-Paul II en 1984. Il accueillit les enfants à la villa de la Motte-Grenet de 1931 à 1936 (fermeture en 1939). Un square au nord du cimetière lui est aussi dédié (quartier des Fourneaux).
- Chapelle (rue de la) : fait référence à la proche chapelle Sainte-Radegonde datée du XIIe siècle.
- Gâte Bourse (rue) : anciennement nommé « chemin du Cast » (vu en 1942 sur un acte notarié). Désigne, en général, un lieu mal famé ou une terre qui ne produit pas.
- Pasteur (rue) : Louis, né en 1822 à Dole (39) et mort en 1895 à Marnes-la-Coquette (78), scientifique, chimiste et physicien de formation. Découvreur du principe du vaccin. Très ancien chemin rural.
- Fourneaux (chemin des) : impasse le long du cimetière. Ne pas confondre avec l’impasse des Fourneaux dans la zone des Fourneaux.
ℹ️ Lire aussi : la Motte Grenet et la chapelle Sainte-Radegonde
Le Bourg et le parc municipal, ancien parc du château (actuelle mairie).
- Abbé Émile Bullier (place) : ancien curé d’Angoulins de 1946 à 1996, aumônier militaire de 1960 à 1982. Cette place est située devant l’entrée principale de l’église.
- Beaux Rêves (place des) : une habitante du lieu, dont la santé mentale était précaire, racontait, à qui voulait bien l’entendre, ses rêves, de beaux rêves. La municipalité a donc décidé de lui dédier cet espace (anecdote rapportée par une cousine d’Angoulins).
- Carnot (rue) : Sadi, 1837-1894, homme d’État, président de la République (1887-1894).
- Château Gaillard (rue du) : château du XIIe siècle construit par Richard Cœur de Lion, situé sur la Seine au nord-ouest de Paris. Sa prise par le roi de France en 1204 annonce la fin de l’empire Plantagenêt et l’intégration de la Normandie dans le royaume. Ici, l’église fortifiée a pu servir à la défense au village, d’où le nom de cette rue.
- Coquilles (rue et impasse) : clin d’œil à l’activité ostréicole d’Angoulins.
- Faure (rue Félix) : 1841-1899, homme d’État, président de la République (1895-1899).
- Gambetta (rue et impasse) : Léon, 1838-1882, homme politique, président du Conseil, ministre, il proclame le retour de la République en 1870. La placette en haut de cette rue porte le nom (non officiel) de Canton du Vinaigre, car la rue de la Mer qui la rejoint permettait l’accès au port Vinaigre. Voir cet article.
- Golènes (place des) : mot d’origine gauloise, qui a donné son nom à Angoulins.
- Grasset (début de l’avenue Edmond) : Marius Maxime Edmond, dit Edmond, né à Angoulins en 1894, résistant. Désigné par la Résistance comme préfet de Charente-Maritime à la Libération, il est tué par la Milice le 8 mai 1944.
- Lisiack (début de l’avenue du Commandant) : Eugène Léopold, né en 1885, originaire des Deux-Sèvres, militaire en retraite en 1939. Habite Angoulins où il est en relation avec Edmond Grasset. Résistant, arrêté le 15 septembre 1943, il est fusillé par les allemands le 11 avril 1944 au camp de Souge près de Bordeaux.
- Michel Crépeau (place) : né en 1930, décédé en 1999, ancien maire de La Rochelle, député puis ministre. Cette place est située entre l’église et la salle Europe, rue de Verdun.
- Paix (rue de la) : j’achète ! Avant la Révolution, rue du Pavillon, car il était bordé par un bâtiment d’une hauteur de 6,50 mètres (dépendance du château du Seigneur).
- Personnat (rue) : Claude François (ne pas confondre avec un certain chanteur !), 1800-1871, originaire d’Alsace, maire d’Angoulins de 1848 à 1851.
- République (place de la) : les petits commerces sont regroupés autour de cette place.
- Saint-Gilles (rue) : dit l’Ermite, 640-720, originaire de la Grèce, moine de la Gaule, Saint patron des infirmes, des mendiants et des forgerons. Cette rue doit son nom à la proximité de la chapelle Sainte-Radegonde, dépendante du prieuré Saint-Gilles à Surgères.
- Salines (début de la rue des) : une rue qui permet d’aller du côté des marais, d’où son nom.
- Thiers (rue) : Adolphe, 1797-1877, avocat, journaliste, historien et homme d’État, député, président du Conseil, président de la République (1871-1873).
- Veaux Verts (chemin des, résidence des et place des) : du nom d’une ferme dont le portail est orné de deux veaux sculptés.
- Verdun (rue de) : tragique bataille de la Première Guerre mondiale (21 février – 18 décembre 1916).
ℹ️ Lire aussi : la ferme des Veaux Verts
Derrière les Treuils, le quartier des fleurs et des chemins ruraux ancestraux.
- Capucines (rue des)
- Cinq Quartiers (rue des) : ici, le quartier peut désigner une surface de terre, car son nom est bien antérieur aux premières maisons. Très ancien chemin rural menant à la ferme du Moulin de la Pierre.
- Dulin (rue André) : 1900-1973, rallié au Général de Gaulle, secrétaire d’État et ministre, maire d’Aigrefeuille, sénateur de La Charente-Maritime, président du Conseil Général (1945-1973) à l’origine de la création du pont d’Oléron. Cette rue est un très ancien chemin rural visible sur le cadastre napoléonien. Les nazis y ont construit trois imposants blockhaus, agrémentant les jardins environnants (photo ci-dessous).
- Fleurs (rue des) : très ancien chemin également, comme la rue des fleurs prolongée située aux Cinq Quartiers.
- Jonquilles (rue des)
- Pâquerettes (allée des) : petite sente entre les maisons, mais très ancien chemin rural visible sur le cadastre napoléonien.
- Rosiers (rue des)
- Treuils (avenue des) : dispositif de levage, mais ici, le treuil est un pressoir à raisins, car de nombreuses vignes étaient exploitées à cet endroit avant la grande crise du phylloxéra (1875).
ℹ️ Lire aussi : le mur de l’Atlantique
Les Bourins, terres agricoles dépendant de la ferme du Moulin de la Pierre.
- Champs (rue des) : une rue qui est en réalité une impasse.
- Menoise (allée de la) : rocher situé en mer à 800 mètres au large d’Angoulins.
- Vignes (impasse des) : au carrefour de la rue de Bel-Air et de la Motte Grenet. Ici, une résidence a remplacé les anciens ateliers municipaux. Avant ceux-ci, les plus anciens ont connu un garage et sa station-service « Glorex ».
La Maladrerie, près de Saint-Jean-des-Sables.
- Maladrerie (route de la) : au XIIe siècle, les hospitaliers soignent les lépreux à la Maladrerie, quartier proche de Saint-Jean-des-Sables au sud de la commune. Voir Les Paradis.
Le Pont de la Pierre, ancienne seigneurie, ferme.
- Pont de la Pierre (route du) : ce pont est situé à la limite de la commune d’Aytré au nord d’Angoulins. Pont très ancien, à quelques mètres de la ferme du même nom où Richelieu avait établi son quartier général pendant le siège de La Rochelle (1627-28).
Les Russons, quartier des arbustes, des grands sportifs et des oiseaux de mer.
- Albatros (rue des)
- Albizzias (rue des)
- Allais (rue Émile) : 1912-2012, skieur alpin de renom et gloire du sport français.
- Besson (rue Colette) : née en 1946 à Saint-Georges-de-Didonne, habite Angoulins où elle décède en 2005. Inhumée au cimetière. Championne olympique du 400 mètres en 1968.
- Bouin (rue Jean) : né à Marseille en 1888, mort pour la France en 1914, champion de course de fond.
- Carrelets (rue des) : filet de pêche monté sur un support, nom donné également aux pontons de pêche de notre littoral. Illustration sur ces cartes postales.
- Casteret (rue Norbert) : 1897-1987 (Haute-Garonne), spéléologue, pyrénéiste et écrivain.
- Cavagnoud (Impasse Régine) : née en 1970, décédée accidentellement en 2001, championne de ski alpin.
- Cerdan (rue Marcel) : 1916-1949, champion de boxe, grand amour d’Edith Piaf.
- Charmes (rue des)
- Colas (impasse Alain) : né en 1943, skipper disparu en mer en novembre 1978 pendant la 1ʳᵉ Route du Rhum.
- Cormorans (rue des)
- Cousteau (rue Jacques-Yves) : 1910-1997, officier de la Marine nationale et explorateur océanographique.
- Desgranges (rue Henri) : 1865-1940, coureur cycliste, dirigeant sportif et journaliste, créateur du Tour de France.
- Frégates (rue des) : oiseaux de mer.
- Goélands (rue des)
- Lilas (rue des)
- Mathurine (Impasse) : le prénom de la première Angoulinois inscrite sur le premier registre paroissial (XVIᵉ siècle) !
- Mouettes (rue des)
- Russons (chemin des) : un russon est un petit canal alimenté par un chenal dont l’eau se déverse dans les claires ou les salines.
- Tabarly (rue Eric) : 1931-1998, grand navigateur en mer.
- Tamaris (rue des)
La Velaine, au sud de l’hypermarché Carrefour.
- Grasset (haut de l’avenue Edmond) : voir Le Bourg.
- Velaine (chemin de la) : vient du latin villania, signifiant « petite exploitation rurale ». Parfois écrit Vilaine sur d’anciennes cartes. Peut-être aussi une déformation du mot venelle, petit passage entre des haies.
Les Fourneaux et les Ormeaux, la zone commerciale et le quartier autour du cimetière.
- Adèle (allée) : Adèle Penisson, la grand-mère du lotisseur du terrain, Philippe Pigeonnier.
- Isabelle (allée) : Isabelle Pigeonnier, la fille de Philippe.
- Jacqueline (allée) : Jacqueline, l’épouse de Philippe.
- Jeanne (allée) : Jeanne Lepelletier, la mère de Philippe.
- P.B. Pigeonnier (mail) : deux lectures possibles : PB, comme Paul-Bernard, ancien maire. PB sont aussi les initiales de ses deux garçons, P comme Philippe et B comme Bernard (dit Chonchon).
- Châtelaillon (avenue de) : du nom de la commune voisine.
- Denis (rue Albert) : ancien maire d’Angoulins, de 1965 à 1983.
- Four à chaux (rue des) : voir cet article sur les fours à chaux d’Angoulins.
- Fourneaux (impasse et avenue des) : pas de rapport avec les fours à chaux, car cet endroit se nomme déjà ainsi sur le cadastre de 1867. Y avaient-ils des petits fours à cette époque, comme celui du Mung près de Saint-Savinien ?
- Frênes (rue des)
- Grasset (fin de l’avenue Edmond) : voir Le Bourg.
- Ormeaux (avenue des) : l’ormeau est un arbre, mais c’est aussi un coquillage. Choisis ton camp camarade !
- Pasteur (rue) : voir La Chapelle.
- Pierre Semard (rue) : né en 1887, syndicaliste CGT Cheminots, secrétaire national du Parti Communiste Français de 1924 à 1929, fusillé par les nazis le 7 mars 1942 à Évreux (27).
ℹ️ Lire aussi : la zone commerciale
Les Tertres, le quartier des peintres, situé en altitude (environ 12 mètres !)
- Cézanne (rue Paul) : né en 1839 et mort en 1906 à Aix-en-Provence (13).
- Claudel (allée Camille) : aussi sculptrice, née en 1864 à Fère-en-Tardenois (02) et morte à Montdevergues (84) en 1943.
- Gauguin (rue Paul) : né en 1848 à Paris et mort en 1903 à Atuona aux îles Marquises.
- Renoir (rue Auguste) : né en 1841 à Limoges (87) et mort en 1919 au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer (06).
- Rond-Point (impasse du) : endroit d’Angoulins où il y a le plus de ronds-points pour desservir les zones commerciales !
- Toulouse Lautrec (rue Henri de) : né en 1864 à Albi (81) et mort en 1901 au château Malromé, à Saint-André-du-Bois (33).
Les Cinq Quartiers, voir la rue du même nom.
- Fleurs prolongée (rue des) : lorsque les premières maisons y ont été construites, ce chemin a pris le nom de la rue des Fleurs presque contiguë (la rue André Dulin les sépare).
- Moulin de la Pierre (rue du) : ancienne ferme dont le moulin domine le village (plus haut point de la commune). Il est construit sur un tertre de calcaire. D’où son nom. Ne pas confondre avec le moulin du Pont de la Pierre situé au bout du chemin de Toucharé.
Les Anglois, atteste de la présence des anglais dans notre région au XIIᵉ et XIIIᵉ siècle.
Bas-Rillon, déformation de Barillon, petit baril. Également, réservoir placé derrière le bourrelet qui borde un point d’eau et qui permet de récupérer le poisson. À noter que le quartier de l’hippodrome de Châtelaillon s’appelle Haut-Rillon.
- Bas-Rillon (chemin du).
La Cabane Brûlée : située dans une zone de marais, cette cabane est une (petite) exploitation agricole, vraisemblablement partie en fumée ! Elle dépendait de la seigneurie d’Angoulins. Du côté de Châtelaillon, il existe de nombreux lieux-dits dénommés de la sorte : Cabane Rouge, Cabane Croisée, Cabane Pourrie, la Cabane des Sables.
Pas des Eaux : RD111, ancien chemin du bourg d’Angoulins à La Jarne. Ici, le pas désigne un passage. On y trouve une ancienne métairie.
Le Puits Doux : puits dont l’eau n’était pas saumâtre. Une bénédiction !
Les Hautes Versennes : une versenne est un ensemble de champs labourés contigus dont les sillons ont la même direction, éventuellement s’écoulant dans le même fossé.
Les Paradis : ce toponyme est resté attaché à beaucoup de noms de lieux où l’on enterrait les pestiférés. Peut-être un rapport avec la Maladrerie ?
Les Cadelis : peut-être une déformation de « cadialis », de cadus, relatif au tonneau. Le cade est aussi un baril de bois en usage dans les salines. Lieu-dit coupé par la RD137.
- Jarne (route de la) : commune voisine de celle d’Angoulins.
- RD137 : ancienne route nationale dans notre département, déclassée en route départementale en 2007. La « 137 » relie Saint-Malo (35) à Bordeaux (33).
- RD202 : cette route rejoint la RD111 du côté de La Jarne.
Les Brégaudières : lieu-dit sans habitations au nord de l’Isleau, à cheval entre les communes d’Angoulins et La Jarne. Les noms en « ière-s » sont souvent issus d’un patronyme, ici Brégaud.
L’Isleau, Petit Isleau, L’Isle : ces lieux-dits indiquent une terre anciennement émergée. L’Isleau est une grande ferme, autrefois forteresse avec une tour importante.
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