Il est des maisons plus intrigantes que d’autres. La villa Les Platères en fait partie. Celle-ci, les angoulinois la connaissent bien car ils l’ont longtemps considérée peuplée de fantômes ! La « maison hantée », telle qu’ils la surnomment, fut construite à deux pas de la gare au début des années 1930. Au grand dam de ses derniers propriétaires, elle deviendra, quarante ans plus tard, la proie d’indésirables visiteurs à l’allumette facile et autres squatteurs – spectres réels, s’il en est. Elle fut aussi le terrain de jeu des enfants du coin.
Quatre familles en ont été propriétaires jusqu’en 2016. Rachetée par un établissement public foncier, elle sera rasée en 2020.

Afin de bien comprendre, la villa est construite sur un terrain acheté en 1930. En 1934, la propriété est complétée par l’acquisition d’un grand jardin. Vers 1956, s’ajoutent à ces deux biens deux parcelles, dont une avec une petite maison. Au final, quatre références cadastrales seront concernées à partir de 1957 jusqu’au rachat de 2016.
1930, l’achat du terrain
Au début de cette décennie, le secteur autour de la gare est encore peu urbanisé. Appelé « Les Platères de la gare », il est la propriété de la commune. Cette pointe coincée entre l’avenue de la gare et la voie ferrée est convoitée – en partie – par plusieurs acquéreurs.
Le mot platère ou platerre n’est pas vraiment connu des dictionnaires et des moteurs de recherche. Les résultats renvoient systématiquement sur Angoulins. À croire que ce mot est typiquement du village ! Si on le décortique, il désigne ici un terrain plat situé entre l’océan et les zones urbanisées. Un intermédiaire entre les marais et les terrains inondables aux grandes marées comme derrière la gare.
Ces acquéreurs sont trois : Victor Cardinaud (1871-1943), Felix Nadeau (1892-1952) et Marcel Poupon (1893-1976). Le premier est bien connu à Angoulins. Il est issu d’une ancienne et grande famille de maçons et d’agriculteurs, il est l’époux d’Ernestine Renaudeau. Le second est le gendre d’Adolphe Mossé, patriarche d’une famille martyre des nazis et entrepreneur avisé. Félix est l’époux de Georgette Mossé. Ce mariage avec un « aryen » lui permet d’échapper à la barbarie. Le dernier nous est déjà connu : l’ingénieur Marcel Poupon est la patron du tout nouvel atelier des établissements Gaillard, entreprise de créosotage de bois en cours d’installation derrière la gare.
ℹ️ Lire aussi : la famille Mossé et l’atelier des Ets Gaillard
Entre novembre 1929 et mars 1930, le conseil municipal délibère trois fois pour la cession de ces parcelles de terre. Marcel Poupon est le premier à dégainer : il propose au maire Fernand Pigeonnier l’achat de 5544 m². Mais il doit composer avec les « locaux » Victor et Félix. Ce petit monde respectable trouve un terrain d’entente, sans mauvais jeu de mot. Une autorisation de la préfecture est nécessaire. Accordée en juillet, la cession devient possible : le 20 octobre, Marcel signe avec son épouse Suzanne Vannière (1895-1980) un acte chez Maître Billault, notaire à Châtelaillon. Le couple devient propriétaire de 1622 m² pour la somme de 12.979 francs (8.200 € de 2022 !) sur laquelle ils édifient la villa Les Platères.
Félix Nadeau achète 86 m² et Victor Cardinaud 261 m². Petits bras mais de quoi compléter des propriétés voisines. Au même moment et pour des raisons pratiques, Victor échange avec Marcel Poupon ses 261 m² avec la même superficie.

1931, la construction de la villa
La construction de la villa coïncide avec le divorce du couple Poupon prononcé le 28 janvier 1931 par le tribunal d’Auxerre dans l’Yonne. Marcel va donc construire sa maison tout seul. Les archives de la mairie ne disposent pas de l’autorisation de construire de cette époque (les permis deviennent obligatoires en 1943). Mais un acte notarié de 1934 en fait une description très précise :
Au rez-de-chaussée : un porche, un vestibule, une cuisine, une grande salle à manger avec porte fenêtre ; une chambre de bonne. Cave sous le bâtiment, garage cimenté. Water-closet, escalier d’accès au 1er étage.
Premier étage : deux chambres sur balcon, salle de bains et cabinet de toilette. Un grand vestibule. Eau sous pression, cuisinière à service d’eau chaude et chauffage central, installation d’électricité. Cour et jardin.
Voici les quelques photos à ma disposition, issues de mes archives personnelles et d’internet (Google Street). Plus bas dans cet article, vous trouverez une galerie de photos de la collection de Catherine Fèvre d’Angoulins.




Mai 1934, la vente de la villa à Mademoiselle Lagrue
Le divorce du couple Poupon a-t-il précipité la vente de la villa, c’est fort possible. Marcel est également le directeur des ateliers Gaillard de Saint-Florentin dans l’Yonne. Est-il retourné là-bas après avoir rempli sa mission de création de l’atelier d’Angoulins, fort probable également. À noter son remariage en 1932 avec Lilla Farran (1904-1988), native d’Aytré.
Qu’elle qu’en soit la raison, la maison est mise en vente en ce début d’année 1934. L’acheteuse est Marie Louise Georgette Lagrue. Née en novembre 1896 à Amiens, elle est célibataire et sans profession. Fille unique, elle est représentée par son père Eugène. L’acte de cession est signé le 22 mai chez Maître Audinot, notaire à Saint-Florentin dans l’Yonne. Le prix payé est de 72.000 francs soit 56.000 € de 2022.
Au moment de la vente, Marie réside à Paris chez son père et sa nouvelle épouse. Il a été mandaté pour conclure la vente, vraisemblablement financée par lui. Une explication possible : Marie est en mauvaise santé. Cette maison semble destinée à son repos et sa convalescence, loin des tracas de la capitale.
Août 1934, l’acquisition du jardin
Quelques mois après l’acquisition de la maison, le 20 août, Eugène Lagrue signe chez Maître Billault un nouvel acte d’achat : un terrain jouxtant la parcelle de la villa. Le vendeur est encore une fois la commune. Cette parcelle, destinée à devenir le grand jardin de la villa, couvre une superficie de 2.815 m². Elle est la dernière disponible de ce secteur. La cession est autorisée par le Préfet. Le prix payé est de 10.000 francs soit 7.760 € de 2022.

Eugène Lagrue
Cet homme n’est pas un personnage ordinaire. Eugène Georges Elie naît à Fécamp (Seine-Maritime) le 22 juillet 1871. En octobre 1890, à l’âge de 19 ans, il s’engage dans l’infanterie et rentre à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Sa carrière est rapide. Sous-lieutenant en 1892, il est lieutenant en 1898 au 149ème RI. Capitaine en 1903, il est admis à l’école supérieure de Guerre en 1907. Promu lieutenant-colonel de la 8ème armée pendant la Grande Guerre, il accède au grade de colonel en juin 1918. Il s’est particulièrement distingué pendant la guerre et reçoit la Croix de Guerre avec palme et deux étoiles vermeil ainsi qu’une médaille coloniale (agrafe Maroc).
En 1921, il est nommé général de Brigade puis général de Division en 1928 et enfin général 4 étoiles du 12ème Corps d’Armée (Limousin, Dordogne, Charente) en 1930. Il a – entre autre – commandé le département militaire de la Seine.
Chevalier de la Légion d’Honneur en novembre 1914, Officier en 1922, il est fait Commandeur quelques années plus tard.
Eugène a été marié en premières noces en 1895 à Amiens avec Jeanne Halot (1875-1921). Veuf, il convole une seconde fois en 1924 à Paris avec Marie Descœur (1884-1974).
Le général Lagrue décède le 13 mai 1948 à l’hôpital du Val de Grâce de Paris.

1936, la transmission du jardin
Ce premier février 1936, maître Henri Billault a rendez-vous avec le général Lagrue à la villa Les Platères. Le but de cette réunion est de signer l’acte de cession du jardin au profit de sa fille Marie. Elle n’est pas présente. Souffrante, elle est restée à Paris, 47 rue Mathurin Régnier dans le 15ème arrondissement. Mais elle est représentée : elle a donné procuration à un autre Eugène, Eugène Lisiack, commandant de l’Armée de terre en retraite.
Eugène Léopold Lisiack
Association du Souvenir des fusillés de Souge
Il ne le sait pas car l’histoire n’est pas encore écrite. Cette villa Les Platères, sise avenue de la Gare où Eugène va apposer sa signature sur cet acte aura au lendemain du 8 mai 1945 une nouvelle adresse : avenue du Commandant Lisiack.
Né le 29 mars 1885 à Saint-Rémy dans les Deux-Sèvres, le commandant Lisiack coule une retraite heureuse à Angoulins dans sa grande maison accolée au Café des Charentes. Père de trois enfants, Croix de Guerre 14/18, il n’accepte pas, comme de nombreux officiers, la défaite et l’occupation au début de l’été 1940. Il met sur pied un petit groupe de renseignement avec Edmond Grasset et le général Jules Bruncher de Fouras. Une recrue de choix près du port de La Pallice où les allemands construisent leur base sous-marine.
Eugène Lisiack crée une antenne de « Centurie », réseau de l’OCM, l’Organisation Civile et Militaire. En liaison avec Paris, son mouvement couvre les Deux-Sèvres et le sud de la Vendée. Il unit ses forces avec celles de Léopold Robinet et tous les deux mettent sur pied OCM « Honneur et Patrie », plus grand mouvement non communiste de notre département.
Le commandant Lisiack, responsable du secteur nord de l’Armée Secrète, met en place, en particulier, une instruction militaire et organise les parachutages d’armes et d’explosifs.
Arrêté le 15 septembre 1943 à Angoulins, il est interné avec un certain nombre de ses compagnons à la prison militaire de Lafond à La Rochelle puis au Fort du Hâ à Bordeaux. Condamné à mort pour espionnage par un tribunal allemand, Eugène est fusillé au camp de Souge (Gironde) le 11 janvier 1944 à l’âge de 58 ans.
Son fils Paul assurait lui aussi des liaisons. Il réussit à détruire des documents compromettants cachés dans de vieux tuyaux au fond du jardin de la maison familiale.


1936, le décès de Marie Lagrue
De cette villa avec son nouveau grand jardin, Marie Lagrue n’en profitera malheureusement pas longtemps. En effet, elle décède le 7 septembre 1936 à la clinique Pierre Cherest de Neuilly-sur-Seine. Elle avait 39 ans.
La succession présente une particularité. Les héritiers de Marie sont deux, à savoir son père Eugène mais aussi sa grand-mère du côté maternelle, Prudence Fourcroy épouse de Jean Halot. Mais au terme de son testament rédigé en 1936, Marie souhaite léguer tous ses biens à son père. Prudence, alors âgée de 82 ans, ne s’oppose à ses dernières volontés et Eugène devient donc propriétaire de la villa et du jardin.
1947, la vente au couple Lefranc
Onze années après le décès de sa fille, Eugène vend la villa et le jardin. Représenté par le clerc du notaire, l’acte est signé le 28 septembre chez Maître Counil du village de Marfontaine dans l’Aisne. Il est le notaire de la famille des acheteurs, Yves Lefranc et son épouse Marcelle Brancourt. Yves est né à Paris en 1898. Âgé de 49 ans, il est propriétaire d’après l’acte notarié. En réalité, il est commerçant. Madame Lefranc ne travaille pas. Le couple s’est uni à Marfontaine en 1924. Ils habitent Ezanville dans le Val d’Oise. Ils ne sont pas déplacés et sont représentés également par un clerc de l’étude. Yves décède en décembre 1957 à Châtelaillon et Marcelle en juin 1963 à La Rochelle.
Vers 1956, Yves et Marcelle Lefranc deviennent propriétaires des deux parcelles en prolongement de leur nouvelle propriété. Les quatre parcelles réunies couvrent une surface de 6.504 m².

1957, la vente au couple Louis et Agnès
J’ai eu au téléphone Evelyne, la fille de Louis et Agnès, acquéreurs de la villa en 1957. Cette famille a vécu des moments douloureux liés à cette maison. Elle ne souhaite pas que le nom de famille soit écrit.
Je respecte son choix et je me contenterai – à sa demande – de nommer les personnes uniquement par leurs prénoms. Il faut néanmoins savoir que tous les actes notariés sont consultables auprès du Service de Publicité Foncière des Impôts.
Je la remercie de m’avoir parlé malgré la peine ressentie à l’évocation de cette douloureuse histoire.
Deux mois avant son décès, Yves Lefranc et son épouse Marcelle vendent la propriété des Platères à un colonel de l’infanterie, Louis et son épouse Agnès. L’acte notarié est signé à La Rochelle le 9 octobre 1957.
Louis et Agnès se sont mariés en décembre 1939 dans un village de la Somme. Il est né en 1916 à Paris, elle en 1920 dans la Somme. Il décède en 1998 à Guyancourt dans les Yvelines, son épouse, en 2019 à Tours.
En 1957, le couple s’installe dans la villa car l’unité de Louis est proche. L’examen de photos aériennes montre que la maison a été agrandie à l’arrière. Ils y habitent paisiblement quelques années mais comme tout militaire, une mutation va éloigner Louis d’Angoulins. Les ennuis commencent. La maison subit un cambriolage et est volontairement incendiée. Les dégâts restent cependant limités.
Devant l’adversité, la famille va mettre toute son énergie à réparer la villa. Elle s’installe à quelques kilomètres, à Grolleau sur la commune de La Jarne. Le nettoyage de la suie fut une épreuve me dit Evelyne. Le toit est refait entièrement. Malgré leur proximité, Louis et sa famille tentent de remettre en état pièce par pièce la maison mais le sort s’acharne sur eux et elle est une nouvelle fois visitée et les incendies sont de plus en plus courants.
De nombreux enfants de la commune avaient fait de cette villa leur terrain de jeu. Par la suite, des panneaux sont apposés sur les murs de la maison pour éloigner les indésirables (voir photo un peu plus haut). En vain…
En 2012, la villa a fait l’objet d’un article dans le journal Sud-Ouest du 21 août. Il est écrit que cette maison « jadis propriété d’une vieille dame habitant Grolleau et veuve d’un Américain ayant fait fortune en Afrique, la villa des Platères n’a pratiquement jamais été habitée officiellement… ». Vrai pour la vieille dame, Agnès (92 ans en 2012) mais faux pour l’Américain, certainement une légende à la vie dure entendue du côté du voisinage. Comme le dit justement Evelyne, la fortune de ce yankee aurait certainement changé le sort de la villa des Platères.
Pratiquement jamais habitée ?
Il est vraisemblablement imaginable en effet que cette propriété ait été très peu occupée. Marcel Poupon y vécut trois années tout au plus puis la céda à Marie Lagrue dont la santé fragile l’empêcha d’y habiter. Son père Eugène en hérite en 1936 mais la maison était à mon avis une résidence secondaire (son épouse y résidait en février 1940). Les Allemands y ont séjourné pendant la guerre. En 1947, le couple Lefranc en a peut-être fait une résidence principale car il a ensuite habité un peu plus loin, à Châtelaillon où il est décédé. En 1957, la maison est enfin habitée quelques années jusqu’à l’éloignement de son propriétaire, surgissent ensuite les premiers incidents, empêchant une réoccupation jusqu’au rachat final.
2016, le rachat par l’établissement foncier
En 1998, âgé de 82 ans, Louis décède dans les Yvelines. Son épouse Agnès garde l’usufruit (acté depuis 1984) des biens et leurs deux enfants réunissent la nue-propriété. En juillet 2011, celle-ci est transmise à la fille d’Evelyne.
Pour résumer, en cette année 2016, Agnès (elle décédera en 2019) est donc usufruitière des quatre parcelles et sa petite-fille nue-propriétaire.
Situés dans une zone de préemption, la villa abandonnée et son grand terrain en friche suscitent l’intérêt de la collectivité depuis quelques années. D’une part, parce que le paysage issu de cette situation n’est pas très heureux sur l’une des avenues les plus passagères du village et, d’autre part, parce que le manque de logements locatifs est un vrai problème. Depuis la promulgation de la loi SRU du 13 décembre 2000, la commune paie des lourdes pénalités. Elle a réglé 138.000 € en 2022 ! Heureusement, une baisse se dessine dès cette année 2023 car de nombreux chantiers sortent de terre.
Une petite anecdote au passage. J’ai rencontré l’ancien maire d’Angoulins, Daniel Vailleau. Il me raconte que lors d’une visite du terrain de la villa, les élus ont eu la surprise de constater qu’un inconnu avait – en toute confidentialité – construit au milieu de la friche son logement, une cabane bien conçue et solide. Vivant des prestations sociales, cet artiste peintre d’une grande élégance, avait l’habitude de reproduire des tableaux avec un certain talent. Ne pouvant rester sur ce terrain, la commune lui a trouvé un autre logement. Mais un beau matin, il s’est volatilisé, emportant avec lui son vélo, sa planche à voile et son mystère…
En 2015, une rencontre est organisée entre la municipalité et la famille. La commune n’a pas les moyens d’acheter mais elle est en charge de la négociation pour le compte de l’EPFNA, l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine. La maison est un danger et la responsabilité des propriétaires pourrait être engagée en cas d’accident. La vente semble la meilleure solution mais Agnès s’y oppose vivement. Au terme de longs pourparlers, un accord est enfin trouvé.
Quatre missions sont assignées à l’EPFNA : l’acquisition des biens pour le compte des collectivités (à l’amiable, par préemption ou expropriation), leur portage en attendant que lesdites collectivités soient prêtes, leur requalification (préparation des biens avant la revente) et, dernière étape, la cession à la collectivité.
Site de l’EPFNA

Une page va enfin se tourner pour la famille. Dès 1957, elle a connu une période heureuse dans cette villa. Mais arrivent la consternation, la peine, la colère, l’angoisse et l’espoir de reconstruire. Malgré toutes les dépenses engagées pour tenter de réhabiliter la villa, le gâchis et le ressentiment sont immenses.
Le 10 mai 2016, l’acte de mutation au profit de l’EPFNA est signé chez un notaire de la région. Les Domaines ont estimé le bien à 340.000 euros. Le permis de construire est délivré par la mairie d’Angoulins le 8 novembre 2019. Les maisons sont rasées en 2020, le terrain est « préparé » par l’EPFNA comme si rien n’avait existé.
Quelques photos récentes (après 2000)
















2021, la revente à Noalis
Le 17 mars, la mission de l’EPFNA s’achève : l’achat du terrain en 2016 et les travaux de requalification se montent à 428.000 euros. L’établissement foncier ne faisant pas de plus-value, l’entreprise sociale niortaise pour l’habitat Noalis du groupe Action Logement règle cette somme et devient propriétaire. En mars 2022, commencent les travaux de la résidence « Les Portes du Chay ». Les clés de 30 nouveaux logements sociaux seront bientôt remises. Mais cette fois-ci avec tous les droits légaux d’occupation.
Documentation
Archives Départementales 17 (cadastre, actes notariés)
Mes remerciements à Catherine Fèvre d’Angoulins pour le partage de ses photos, à Daniel Vailleau, ancien maire d’Angoulins (2014-2020) et à Noalis pour les origines récentes de propriété.
Google Maps, IGN Remonter le Temps
Photos personnelles