Vues aériennes


Un grand merci à ma cousine Véronique de m’avoir fourni la majorité de ces vues aériennes. Celles-ci couvrent la période de 1935 à 2000.
C’est toujours un plaisir de comparer le passé avec le présent. Angoulins a connu une expansion impressionnante grâce à sa position au sud de La Rochelle, passant de 2000 habitants dans les années 60 à 4200 en 2022. Son attractivité touristique est cependant préservée car le bourg et ses 7,5 km de côtes ont gardé tous leurs charmes.
C’est banal à dire mais il fait bon vivre à Angoulins !


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Vers 1935. La maison au centre de l’image est la Closerie des Genêts. Elle fut édifiée en 1914. Achetée en 1930 par Madeleine Chevalier, la cadette du notaire Emile Chevalier, et son époux Jean Bobrie, médecin à La Rochelle. Ils la revendirent en 1950 puis la maison devint au milieu de cette décennie le restaurant de Louis Authé. Collection Guillaume Bobrie

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1950, quartier des Veaux Verts. Au centre, le haras de La Chapelle, abritant les chevaux de la famille Pigeonnier.
Une autre vue de 1950. En bas à droite, la rue des Coquilles. Remarquez les impressionnantes meules de foin. Au fond, sous le cimetière ombragé – il n’y a plus d’arbres aujourd’hui -, la chapelle Sainte-Radegonde du XIIe siècle. À droite en haut, les blockhaus de la rue… des Blockhaus, future rue André Dulin (1973).

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1950, le joli petit port du Loiron. Il a bien changé aujourd’hui. La digue a été construite à la fin de XIXe siècle, elle a coûté à la commune 1200 francs, environ 5000 euros de 2021. Pas cher !

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Années 1950, La Motte Grenet. La villa au premier plan est construite dans l’ancien fortin napoléonien. Ce fut un élevage avicole puis une maison de repos des Orphelins d’Auteuil. Aujourd’hui, une résidence privée a complètement changé la physionomie de ce quartier.

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Même époque, le bourg. Tout en bas au milieu, on aperçoit l’ancienne laiterie et l’aile gauche du château, actuelle mairie.

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Années 1950, l’avenue des Treuils, le bourg, les marais et la Pointe du Chay.
Vers 1955, l’église Saint-Pierre-ès-Liens. On voit bien la future rue André Dulin et ses 3 blockhaus. Sur leur droite, les premières maisons des Cinq Quartiers sont construites. Et tout au fond à droite, la ferme du Moulin de la Pierre. Collection JFM

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Le quartier de l’église après 1960. Au premier plan, l’ancienne laiterie a été rasée pour aménager un parking. En face, la maison Théau. Un peu plus haut, la charcuterie existe toujours (elle a changé de propriétaire depuis !).
Vers 1960, du côté de La Manon. L’habitat est encore très clairsemé.
Début des années 1960, le château de la Sapinière.
1965, de plus près, le château de la Sapinière, construit en 1888. Propriété du département après la dernière guerre, il abrite des colonies de vacances. Les carrelets ont été emportés par la tempête de décembre 1999 et n’ont jamais été reconstruits.

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1965, Saint-Jean des Sables, au sud d’Angoulins. Le bourg en haut à droite, la pointe du Chay à gauche et au loin, on devine le port de La Pallice.
1965, Saint-Jean des Sables. Aujourd’hui, l’horizon est la zone commerciale des Fourneaux et des Ormeaux. À cette époque, la route s’embranchait directement avec la RN137. En haut au centre, le long de cette dernière, on aperçoit l’usine à chaux et la carrière des Cardinaud.

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Sur cette vue aérienne (vers 1965), le quartier de La Manon, la rue du Chay, anciennement nommé par erreur « Rue de Nany ». La flèche noire marque l’emplacement de ma maison (rue André Dulin) achetée en 2021. De nombreuses constructions ont vu le jour depuis tout autour !
1965, le haut de l’avenue de Châtelaillon, renommée en 1970 avenue du Général de Gaulle.
Vers 1965, en bas, à droite, la Motte Grenet, place d’un ancien fortin napoléonien, d’une villa balnéaire, d’une verrerie, d’une maison de repos, d’un hôtel-restaurant réputé et d’une colonie de vacances ! Ouf ! Aujourd’hui, ce lieu est occupé par un lotissement privé où ont été construites des villas cossues. À remarquer, la longueur étonnante du ponton du carrelet !

ℹ️ Lire aussi : le restaurant de Louis Authé

La mairie et les écoles (années 50). Sur cette photo de 1968, le point rouge est la maison neuve construite par mon parrain Roger Le Run. Le point jaune est le terrain de football avant son déplacement devant les bosquets (au-dessus de l’école maternelle tout à gauche au centre). Sur le terrain libéré, le lotissement des Russons, chemin de Toucharé, va sortir de terre au début des années 70. C’est ici que mes parents vont construire leur maison.
Vers 1968. L’église Saint-Pierre-ès-Liens. La boucherie (à droite de la voiture), la pharmacie au centre (murs verts) et la boulangerie (store rouge) existent toujours. 50 mètres plus loin, une maison de la Presse. À remarquer, l’immense hangar de la ferme Pigeonnier et son silo adossés à la chapelle Sainte-Radegonde du XIIe siècle ! Pas sûr que l’architecte des Bâtiments de France apprécierait aujourd’hui !
1977, une belle vue générale. Tout en haut, le supermarché est sorti de terre en 1973. L’urbanisation devient importante aux Cinq Quartiers (milieu, à droite) mais ce n’est rien encore. Dans le coin haut à gauche, l’important camp militaire du génie installé en 1948.
1977, le quartier Toucharé est très récent en bas, à droite. Mes parents ont construit une maison en face du terrain de football où avec mes copains, on usait le gazon devant les buts, le soir après l’école et le week-end.
Justement, le voici ce terrain de football vu de la fenêtre de ma chambre. Je l’ai pris en photo avec mon Agfa Agfamatic Pocket 4000 offert à ma communion. Une photo – presque – aérienne ! 10 août 1979.

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Vue générale, vers 1985. Côté quartier des Russons, les maisons poussent comme des champignons entre le parc municipal et le centre commercial (en haut à droite). Comme du côté de la rue des Fleurs (bordure de l’image à droite, au centre). Dans le coin droit en bas, la colonie de vacances des Genêts.

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1987, les Russons, Toucharé et le stade de football, le bourg, la mer…
1993, le camping des Chirats, les anciennes salines, les bateaux du port du Loiron, le bourg et la zone commerciale qui s’agrandit inexorablement…
1999, encore une vue des Russons. Au premier plan, le Moulin du Pont de la Pierre et à droite, le camp militaire du régiment du Génie. Au centre, le terrain de camping, ancien terrain de l’usine de ciment et parpaings des frères Guichard.
Été 1999, la côte et ses nombreux carrelets avant que la tempête de décembre ne les emporte. Heureusement aujourd’hui, ils ont été en partie reconstruits, donnant tout son charme à ce paysage.
2009, les carrelets de Saint-Jean-des-Sables.
1999, en premier plan, le quartier des Russons, au-dessus, le terrain de camping (ex-usine Guichard), le camp militaire du génie derrière la voie ferrée (il fermera en 2000), le moulin du Pont de La Pierre à droite. Les marais et la pointe du Chay.
1999, la ZAC des Fourneaux. Au centre, le nouveau lotissement des Fourneaux construit sur les terres agricoles de la famille Pigeonnier. Presque dans le coin bas à droite, au milieu d’un champ, un blockhaus construit en 1942.
2000, le nouveau rond-point de Saint-Jean-des-Sables.

Sources : collection privée, internet.